Christian HIBON, plasticien


Quatre oeuvres

Créer, Partager, Transmettre

Christian HIBON

Gardéen depuis 1969 Christian Hibon est un peintre, un ciseleur, un passionné, un inventeur, un touche à tout... En un mot, un artiste !

Son atelier est une verrière où le soleil inonde, filtre, teinte selon les heures de la journée. Ses tableaux qui ornent les murs témoignent de la force de cet artiste, mer tourmentée, bateaux aux voiles colorées, femmes alanguies, phases de combat rugbystique... Ses racines prennent source aux quatre coins du monde. Descendant des Hibon de Frohen, famille picarde émigrée à l'Ile Bourbon en 1665, Christian Hibon naquit en Corse et passera une partie de son enfance en Tunisie.

Après les Beaux-Arts, c'est à Paris qu'il subit l'influence des peintres abstraits Koskas, Tàpiès, avant de prendre une voie colorée et lumineuse sur les sentiers de la création. 'La Garde en personne', janvier 2010, n°235, p 20 Une carrière internationale s'ouvre à lui, en France et à l'étranger, les galeries invitent ce peintre qui fait siennes chaque couleur... Christian Hibon fonde l'Association des Artistes de Provence et Méditerranée en 1993, groupe de peintres, plasticiens et sculpteurs provençaux. Cette association a exposé depuis dans les salons internationaux "Artexpo" de New-York et de Canton, "Europe Salon" de Bruxelles et dans notre région.

Actuellement à l'étude, créer des échanges avec les artistes des pays du pourtour méditerranéen. Toujours et encore, les quatre coins du monde... Il y a cinq ans, Christian Hibon s'essaye à la lithographie : "j'ai commencé la gravure aux Beaux Arts de Toulon. J'ai rencontré Mario Ferreri le seul lithographe varois, j'ai appris à ses côtés et désormais je désire moi aussi transmettre cet art." Ainsi, Christian Hibon accueille des passionnés dans son atelier, "ils apprendront étape par étape. Dessiner sur la pierre, y fixer le dessin à la gomme arabique, ensuite le passage à la presse. La technique est restée purement artisanale, beaucoup d'essais, de tests sont nécessaires. Je travaille également sur le cuivre, le zinc ou l'acier et les techniques sont évidemment différentes. Il n'y a que deux presses dans notre département, malheureusement cet art se perd..." Un art de la patience qui se révèle être une source infinie d'alternatives. Cet univers des possibles est pour l'artiste un jeu : "il faut bien s'amuser" conclut-il de la malice plein les yeux.

Magazine "La Garde en personne", janvier 2010, n°235, p 20